1000003499

Imagerie 3D en charge et en appui bipodal des chevilles et des genoux

Le service d’imagerie de la clinique Victor Hugo à Paris s’est équipé d’un cône-beam Line-Up (société Curve Beam), machine permettant de réaliser en trois dimensions des scanners des chevilles et des genoux en position debout et en appui bipodal, ce qui n’était pas possible jusqu’à présent.

Les premières publications sur le cône-beam remontent à 1998 et concernaient exclusivement l’imagerie dentaire. Il a fallu attendre 2011 pour que cette technologie soit utilisée en radiologie ostéo-articulaire dans l’exploration des extrémités des membres et 2013 pour voir apparaître les premières publications sur des examens réalisés en position debout et en appui bipodal, c’est-à-dire dans des conditions les plus physiologiques possibles. 

Le Line-Up est à mi-chemin entre les radiographies standard et le scanner. Il présente comme intérêt majeur de permettre de réaliser, avec des faibles doses d’irradiation, des examens en position debout et en trois dimensions. À partir des données informatiques acquises, on va pouvoir reconstruire d’une part des images radiographiques et d’autre part des images scanner. Conséquence de la basse dose, les images obtenues présentent une résolution en contraste inférieure à celles obtenues respectivement par des clichés radiographiques et par un scanner.

Cependant, ces images sont souvent suffisamment informatives pour permettre un diagnostic dans un grand nombre de pathologies.

Le champ d’application est vaste et concerne les pathologies dans lesquelles le fait de faire un examen en charge représente un apport diagnostique. C’est le cas en particulier dans les troubles statiques de l’arrière-pied et de l’avant-pied, les instabilités de la cheville ou du pied, l’arthrose ou l’analyse des séquelles de fractures à type de cal vicieux. Les dernières évolutions permettent également d’examiner les genoux en charge et en appui bipodal, ouvrant ainsi de nombreuses perspectives. Doté comme le scanner d’un logiciel de réduction des artéfacts métalliques, il permet également d’examiner les patients porteurs de prothèses ou de matériel d’ostéosynthèse. En revanche, l’étude des parties n’est pas permise par cette technique.

Aller au contenu principal
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Cookies strictement nécessaires

Cette option doit être activée à tout moment afin que nous puissions enregistrer vos préférences pour les réglages de cookie.

Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.

Cookies tiers

Ce site utilise Matomo pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs du site et les pages les plus populaires.

Garder ce cookie activé nous aide à améliorer notre site Web.