Le Dr Abitbol est arrivé le mardi 4 février 2025 comme Chirurgien du membre supérieur, à la Clinique Victor Hugo. Découvrez son portrait !
1. Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis le Dr Andreas Abitbol, chirurgien spécialiste de la main, du poignet et du coude. Mon expertise s’étend à plusieurs domaines clés, notamment la chirurgie du sport, la microchirurgie, la chirurgie nerveuse, la chirurgie dégénérative comme l’arthrose, et une expertise particulière en arthroscopie du poignet, technique mini-invasive permettant des interventions précises et efficaces.
Je suis membre actif de plusieurs sociétés savantes françaises et américaines, ce qui me permet de rester à la pointe des dernières avancées scientifiques et techniques dans mon domaine. Mon objectif est d’offrir à mes patients les soins les plus avancés et personnalisés, en leur permettant de retrouver une qualité de vie optimale.
2. Qu’est-ce que l’arthroscopie du poignet ?
L’arthroscopie du poignet est une technique chirurgicale mini-invasive qui permet d’explorer et de traiter les pathologies du poignet à l’aide d’une petite caméra insérée par de très petites incisions. Grâce à cette méthode, nous pouvons intervenir avec une grande précision, limiter les cicatrices, réduire les douleurs postopératoires et accélérer la récupération par rapport aux chirurgies ouvertes traditionnelles.
3. Quels types de lésions soignez-vous ?
L’arthroscopie du poignet permet de traiter une grande variété de pathologies, notamment :
- Les lésions ligamentaires (comme les ruptures du ligament scapho-lunaire ou du ligament triangulaire) ;
- Les instabilités du poignet ;
- Les kystes synoviaux ;
- Les fractures complexes du poignet, avec réduction et stabilisation ;
- Les douleurs chroniques liées à des conflits articulaires ou des pathologies cartilagineuses ;
- L’arthrose.
4. Comment abordez-vous la prise en charge de la douleur chez vos patients, tant pendant qu’après l’opération ?
La gestion de la douleur est une priorité dans ma pratique. Pendant l’opération, j’utilise des techniques d’anesthésie ciblée, comme les blocs nerveux régionaux, qui minimisent la douleur dès la fin de l’intervention.
Après l’opération, je privilégie une approche multimodale, combinant antalgiques, anti-inflammatoires et, si nécessaire, des méthodes non médicamenteuses comme la physiothérapie ou les orthèses. Mon objectif est que mes patients se sentent aussi confortables que possible et qu’ils puissent reprendre rapidement leurs activités.
5. Comment faites-vous face aux échecs ou aux complications pendant une chirurgie ?
En chirurgie, chaque cas est unique et peut présenter des défis imprévus. J’aborde chaque situation avec méthode et sang-froid, en m’appuyant sur mon expérience et ma formation approfondie. En cas de complications, je privilégie une communication transparente avec le patient, en expliquant les options disponibles pour corriger ou améliorer la situation. Mon but est toujours d’assurer la meilleure issue possible, en maintenant une relation de confiance avec le patient.
6. Quelle importance accordez-vous à la relation avec vos patients ?
La relation avec mes patients est au cœur de ma pratique. Je crois qu’une prise en charge réussie repose sur une écoute attentive, une information claire et un accompagnement personnalisé à chaque étape, du diagnostic à la récupération. Créer un climat de confiance permet au patient de se sentir soutenu et rassuré, ce qui contribue à des résultats optimaux.
J’aimerais mettre en avant le rôle essentiel de la prévention et de l’éducation dans la santé de la main et du poignet. Beaucoup de blessures peuvent être évitées grâce à de simples conseils adaptés aux activités quotidiennes ou professionnelles. Je suis également passionné par le développement de nouvelles techniques et la formation des jeunes chirurgiens, car la transmission des connaissances est essentielle pour faire évoluer notre spécialité.
